« C’est bien réellement une féerie que le panorama de la corniche…Les ruines d’Eze, plantées sur un cône de rochers avec un merveilleux pain de sucre arrêtent forcément le regard. C’est le plus beau point de vue de la route, le plus complet, le mieux composé. On a pour premier plan la formidable brèche de montagnes qui s’ouvre à point pour laisser apparaître la forteresse sarrasine au fond d’un abîme dominant un autre abîme. Au-dessus de cette perspective gigantesque où la grâce et l’âpreté se disputent sans se vaincre s’élève à l’horizon maritime, un spectre colossal… C’est la Corse ».
George Sand, Nouvelles lettres d’un voyageur, IV : De Marseille à Menton, p 268-269, 1868